This site uses cookies.
Some of these cookies are essential to the operation of the site,
while others help to improve your experience by providing insights into how the site is being used.
For more information, please see the ProZ.com privacy policy.
Jun 7, 2021 (posted viaProZ.com): Traduzindo para o português The General Theory of Employment, Interest and Money, de John Maynard Keynes, um desafio muito interessante. Desde meus anos de pós-graduação em Economia, era uma aspiração minha. ...more »
Freelance translator and/or interpreter, Verified site user
Data security
This person has a SecurePRO™ card. Because this person is not a ProZ.com Plus subscriber, to view his or her SecurePRO™ card you must be a ProZ.com Business member or Plus subscriber.
Affiliations
This person is not affiliated with any business or Blue Board record at ProZ.com.
Services
Translation, Editing/proofreading, MT post-editing, Transcreation, Subtitling, Language instruction, Software localization
Expertise
Specializes in:
Poetry & Literature
Linguistics
Philosophy
Law: Taxation & Customs
Journalism
Economics
General / Conversation / Greetings / Letters
Cinema, Film, TV, Drama
History
Government / Politics
Also works in:
International Org/Dev/Coop
Printing & Publishing
Sports / Fitness / Recreation
Finance (general)
Law (general)
Science (general)
Computers (general)
Petroleum Eng/Sci
Construction / Civil Engineering
Mathematics & Statistics
Physics
Music
Advertising / Public Relations
Education / Pedagogy
More
Less
Rates
French to Portuguese - Rates: 0.04 - 0.08 USD per word / 10 - 12 USD per hour / 0.17 - 0.20 USD per audio/video minute English to Portuguese - Rates: 0.04 - 0.08 USD per word / 10 - 12 USD per hour / 0.17 - 0.20 USD per audio/video minute Portuguese to French - Rates: 0.04 - 0.08 USD per word / 10 - 12 USD per hour Portuguese to English - Rates: 0.04 - 0.08 USD per word / 10 - 12 USD per hour Portuguese - Rates: 0.02 - 0.02 USD per word / 10 - 15 USD per hour / 1.00 - 1.20 USD per audio/video minute
English to Portuguese: The Golden Lotus of the Blue Sea (excerpt) General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - English Then the children of the frogs came in their colourful costumes. The frogs croaked in their frog language. "It is a matter of shame that such an asset from our kingdom is regularly stolen from it." The little golden-coloured frog Soná Vyáun glanced at his golden body with his bulging eyes and said, "Actually the golden lotus should be mine. And if I had it I would have certainly presented it to the prince.'" Another frog Katkate Vyáun of hyla species uttered in his distinctive voice, "Such theft is a matter of disgrace for any civilized country. We want an end to such occurrences'!
The toad uno Vyáun that likes to hide in holes said, "Every frog specialist knows that any decent kuno frog does not come out of his residence in any event except earthquake and volcanic eruption. But this case of stealing the lotus is such a national crisis that every citizen, irrespective of class or opinion, has become restless. That's why this very kuno frog has had to come out of his secret corner onto the open seashore to voice his protest. We want to see an end to this. Until and unless this problem is solved we cannot enjoy swimming; we have no pleasure in puffing ourselves up or swallowing juicy mosquitoes."
The children of the frogs croaked in a body, "O Prince! We too shall go with you!"
The prince tried hard to dissuade them and at last said, "You all are very young and my journey is full of danger. My duty is very grave. But with your good wishes, may I be able to return safely with the thief and tell the tale of his capture on this very sandy shore one golden morning. O children of land, sky and underworld, we shall have a lot of fun on that day!"
Translation - Portuguese Então as crianças das rãs vieram com suas roupas coloridas. As rãs coaxaram em sua linguagem de rãs: “É uma vergonha que tal patrimônio de nosso reino seja constantemente roubado dele.” A pequena rã amarela (Sona’ Vya’un) olhou para seu corpo amarelo com seus olhos protuberantes e disse: “Na verdade o lótus amarelo deveria ser meu. E se eu o tivesse certamente o teria dado de presente ao príncipe.” Uma outra rã (Kat’kat’e Vya’un, da família das pererecas) falou com sua voz característica: “Esse ladrão é uma desgraça para qualquer país civilizado. Queremos dar um fim nessas ocorrências.”
O sapo (Kuno Vya’un), que gosta de esconder-se em buracos, disse: “Todo especialista em sapos e rãs sabe que um sapo kuno decente não sai de sua residência por nenhum motivo, exceto terremotos e erupções vulcânicas. Mas esse caso do roubo do lótus é uma crise nacional tão grave que todo cidadão, não importa sua classe ou opinião, perdeu o sono. Eis por que este sapo aqui teve que sair do seu canto secreto para expressar o seu protesto no litoral aberto. Queremos ver o fim disso. Só quando esse problema for resolvido poderemos nadar com alegria e teremos prazer em nos inchar ou engolir saborosos mosquitos.”
As crianças dos sapos e rãs coaxaram em coro: “Ó príncipe! Nós todos também vamos com você.”
O príncipe tentou muito dissuadi-los e finalmente disse: “Vocês todos são muito jovens e minha viagem é cheia de perigos. Meu dever é muito sério. Mas com os bons votos de vocês, tomara que eu possa retornar em segurança com o ladrão e contar a história de sua captura nesta mesma praia arenosa numa manhã dourada. Ó crianças do céu, da terra e do mundo subterrâneo, nesse dia teremos muito divertimento!”
French to Portuguese: Du principe de la souveraineté du peuple en Amérique General field: Law/Patents Detailed field: Law (general)
Source text - French Du principe de la souveraineté du peuple en Amérique
Il domine toute la société américaine. — Application que les Américains
faisaient déjà de ce principe avant leur révolution. — Dévelopment que lui a donné
cette révolution. — Abaissement graduel et irrésistible du cens.
Lorsqu’on veut parler des lois politiques des États-Unis, c’est toujours par le dogme de la souveraineté du peuple qu’il faut commencer. Le principe de la souveraineté du peuple, qui se trouve toujours plus ou moins au fond de presque toutes les institutions humaines, y demeure d’ordinaire comme enseveli. Ou lui obéit sans le reconnaître, ou si parfois il arrive de le produire un moment au grand jour, on se hâte bientôt de le replonger dans les ténèbres du sanctuaire. La volonté nationale est un des mots dont les intrigants de tous les temps et les despotes de tous les âges ont le plus largement abusé. Les uns en ont vu l’expression dans les suffrages achetés de quelques agents du pouvoir ; d’autres dans les votes d’une minorité intéressée ou craintive ; il y en a même qui l’ont découverte toute formulée dans le silence des peuples, et qui ont pensé que du fait de l’obéissance naissait pour eux le droit du commandement.
En Amérique, le principe de la souveraineté du peuple n’est point caché ou stérile comme chez certaines nations ; il est reconnu, par les mœurs, proclamé par les lois ; il s’étend avec liberté, et atteint sans obstacles ses dernières conséquences. S’il est un seul pays au monde où l’on puisse espérer apprécier à sa juste valeur le dogme de la souveraineté du peuple, l’étudier dans son application aux affaires de la société, et juger ses avantages et ses dangers, ce pays-là est assurément l’Amérique.
J’ai dit précédemment que, dès l’origine, le principe de la souveraineté du peuple avait été le principe générateur de la plupart des colonies anglaises d’Amérique. Il s’en fallut de beaucoup cependant qu’il dominât alors le gouvernement de la société comme il le fait de nos jours. Deux obstacles, l’un extérieur, l’autre intérieur, retardaient sa marche envahissante. Il ne pouvait se faire jour ostensiblement au sein des lois, puisque les colonies étaient encore contraintes d’obéir à la métropole ; il était donc réduit à se cacher dans les assemblées provinciales et surtout dans la commune.Là il s’étendait en secret.
La société américaine d’alors n’était point encore préparée à l’adopter dans toutes ses conséquences, Les lumières dans la Nouvelle-Angleterre, les richesses au sud de l’Hudson, exercèrent long-temps, comme je l’ai fait voir dans le chapitre qui précède, une sorte d’influence aristocratique qui tendait à resserrer en peu de mains l’exercice des pouvoirs sociaux. Il s’en fallait encore beaucoup que tous les fonctionnaires publics fussent électifs et tous les citoyens électeurs. Le droit électoral était partout renfermé dans de certaines limites, et subordonné à l’existence d’un cens. Ce cens était très faible au Nord, plus considérable au Midi.
La révolution d’Amérique éclata. Le dogme de la souveraineté du peuple sortit de la commune, et s’empara du gouvernement ; toutes les classes se compromirent pour sa cause ; on combattit, et on triompha en son nom ; il devint la loi des lois.
Un changement presque aussi rapide s’effectua dans l’intérieur de la société. La loi des successions acheva de briser les influences locales.
Au moment où cet effet des lois et de la révolution commença à se révéler à tous les yeux, la victoire avait déjà irrévocablement prononcé en faveur de la démocratie. Le pouvoir était, par le fait, entre ses mains. Il n’était même plus permis de lutter contre elle. Les hautes classes se soumirent donc sans murmure et sans combat à un mal désormais inévitable. Il leur arriva ce qui arrive d’ordinaire aux puissances qui tombent : l’égoïsme individuel s’empara de leurs membres ; comme on ne pouvait plus arracher la force des mains du peuple, et qu’on ne détestait point assez la multitude pour prendre plaisir à la braver, on ne songea plus à gagner sa bienveillance à tout prix. Les lois les plus démocratiques furent donc votées à l’envi par les hommes dont elles froissaient le plus les intérêts. De cette manière, les hautes classes n’excitèrent point contre elles les passions populaires ; mais elles hâtèrent elles-mêmes le triomphe de l'ordre nouveau.
Ainsi, chose singulière ! on vit l’élan démocratique d'autant plus irrésistible dans les États ou l'aristocratie avait le plus de racines. L’État du Maryland, qui avait été fondé par de grands seigneurs, proclama le premier le vote universel, et introduisit dans l’ensemble de son gouvernement les formes des plus démocratiques.
Lorsqu’un peuple commence à toucher au cens électoral, on peu prévoir qu’il arrivera, dans un délai plus ou moins long, à le faire disparaître complétement. C’est là l’une des règles les plus invariables qui régissent les sociétés. A mesure qu’on recule la limite des droits électoraux, on sent le besoin de la reculer davantage ; car, après chaque concession nouvelle, les forces de la démocratie augmentent, et ses exigences croissent avec son nouveau pouvoir. L’ambition de ceux qu’on laisse au-dessous du cens s’irrite en proportion du grand nombre de ceux qui se trouvent au-dessus. l’exception devient enfin la règle ; les concessions se succèdent sans relâche, et l’on ne s’arrête plus que quand on est arrivé au suffrage universel.
De nos jours le principe de souveraineté du peuple a pris aux États-Unis tous les développements pratiques que l’imagination puisse concevoir. Il s’est dégagé de toutes les fictions dont on a pris soin de l’environner ailleurs ; on le voit se revêtir successivement de toutes les formes, suivant la nécessité des cas. Tantôt le peuple en corps fait les lois comme à Athènes ; tantôt des députés, que le vote universel a créés, le représentant et agissent en son nom sous sa surveillance presque immédiate.
Il y a des pays où un pouvoir, en quelque sorte extérieur au corps social, agit sur lui et le force de marcher dans une certaine voie. Il y en a d‘autres où la force est divisée, étant tout à la fois placée dans la société et hors d’elle. Rien de semblable ne se voit aux États-Unis ; la société y agit par elle-même et sur elle-même. Il n’existe de puissance que dans son sein; on ne rencontre même presque personne qui ose concevoir et surtout exprimer l’idée d’en chercher ailleurs. Le peuple participe à la composition des lois par le choix des législateurs, à leur application par l’élection des agents du pouvoir exécutif ; on peut dire qu’il gouverne lui-même, tant la part laissée à l’administration est faible et restreinte, tant celle-ci se ressent de son origine populaire et obéit à la puissance dont elle émane. Le peuple règne sur le monde politique américain comme Dieu sur l’univers. Il est la cause et la fin de toute choses ; tout en sort et tout s’y absorbe (H).
TOCQUEVILLE, Alexis de. De la démocratie en Amérique, Chap. IV
Translation - Portuguese O Princípio da Soberania do Povo na América
Domina toda a sociedade americana – Aplicação que os americanos
já faziam desse princípio antes de sua revolução – Desenvolvimento que lhe deu
essa revolução – Desaparecimento gradual e inevitável do voto censitário
Sempre que se queira discutir as leis políticas dos Estados Unidos, é com o dogma da soberania do povo que se deve começar. O princípio da soberania do povo, que se encontra sempre, mais ou menos, na base de quase todas as instituições humanas, geralmente ali permanece como se estivesse sepulto. A ele se obedece sem reconhecê-lo ou, se ocorre que ele seja trazido à luz, é apressadamente lançado de volta às trevas do santuário. "A vontade da nação" é uma das expressões mais amplamente violentadas pelos astutos e despóticos de todas as épocas. Alguns a viram nos sufrágios comprados de alguns agentes do poder; outros, nos votos de uma minoria interesseira ou medrosa; e alguns até a descobriram no silêncio de um povo, na suposição de que o fato da obediência estabelecia o direito de comando.
Na América, o princípio da soberania do povo não é oculto nem estéril, como acontece em algumas nações; é reconhecido pelos costumes e proclamado pelas leis; espalha-se livremente e chega sem obstáculos às suas últimas consequências. Se há um país no mundo onde se pode apreciar em seu justo valor o dogma da soberania do povo, estudá-lo em sua aplicação aos assuntos da sociedade e julgar suas vantagens e perigos, esse país é com certeza a América.
Já observei que, desde sua origem, a soberania do povo era o princípio fundador da maioria das colônias britânicas na América. Estava longe, entretanto, de exercer tanta influência sobre o governo da sociedade como agora. Dois obstáculos, um externo e outro interno, impediam sua marcha invasiva. Não podia se revelar ostensivamente nas leis, porque as colônias ainda eram obrigadas a obedecer à pátria-mãe: era, portanto, obrigado a se esconder nas assembleias provinciais e sobretudo nas municipalidades. Lá ele se espraiava em segredo.
A sociedade americana não estava ainda preparada para adotá-lo com todas as suas consequências. As luzes da Nova Inglaterra e as riquezas ao sul do Hudson, como mostrei no capítulo anterior, por muito tempo exerceram uma espécie de influência aristocrática, que tendia a reter o exercício da autoridade social nas mãos de uns poucos. Faltava ainda muito para que todos os funcionários públicos fossem eleitos e que todos os cidadãos fossem eleitores. O direito ao voto foi introduzido em todos os lugares dentro de certos limites e subordinado à existência de um censo [voto censitário]. O censo era muito menos excludente no Norte que no Sul.
A revolução americana estourou, e o dogma da soberania do povo, que havia sido alimentado nas municipalidades, apoderou-se do Estado; todas as classes se alistaram em sua causa; batalhas foram travadas e vitórias obtidas em seu nome; tornou-se a lei das leis.
Uma mudança não menos rápida foi efetuada no interior da sociedade. A lei das sucessões acabou de apagar as influências locais.
No momento mesmo em que esse efeito das leis e da revolução começou a ficar evidente a todos os olhos, a vitória estava já irrevogavelmente declarada em favor da causa democrática. Todo o poder estava, de fato, em suas mãos, e a resistência não era mais possível. As classes altas submeteram-se sem murmúrio e sem luta a um mal que daí em diante era inevitável. Ocorreu-lhes o que ordinariamente ocorre às potências que tombam: o egoísmo individual se apossou de seus membros, e como não podiam mais arrancar o poder das mãos de um povo que eles não detestavam o suficiente para terem prazer de enfrentá-lo, não sonhavam mais ganhar sua boa vontade a qualquer preço. As leis mais democráticas foram, consequentemente, votadas pelos próprios homens cujos interesses elas prejudicavam; assim, as classes mais altas não excitaram as paixões populares contra sua ordem, elas mesmas aceleraram o triunfo do novo estado de coisas. De modo que (fato singular!), o impulso democrático revelou-se mais irresistível nos próprios Estados onde a aristocracia tinha mais raízes. O Estado de Maryland, fundado por grandes senhores, foi o primeiro a proclamar o sufrágio universal e a introduzir as formas mais democráticas de prática governamental.
Quando uma nação começa a tocar no voto censitário, pode-se facilmente prever que, mais cedo ou mais tarde, o censo será totalmente abolido. Reside aí uma das regras mais invariáveis que regem as sociedades: quanto mais se ampliam os direitos eleitorais, maior é a necessidade de ampliá-los; pois, depois de cada concessão, a força da democracia aumenta, e suas demandas aumentam com seu poder acrescentado. A ambição daqueles que estão abaixo do patamar censitário é excitada na proporção exata do grande número daqueles que estão acima dele. A exceção finalmente se torna a regra, a uma concessão se segue outra, e o processo só para quando se chega ao sufrágio universal.
Na atualidade, o princípio da soberania do povo adquiriu, nos Estados Unidos, todo o desenvolvimento prático que a imaginação possa conceber. Está livre de todas as mentiras que foram sacadas contra ele em outros países, e aparece em todas as formas possíveis, de acordo com as exigências da ocasião. Às vezes, as leis são feitas diretamente pelo povo em assembléia, como em Atenas; e às vezes deputados do povo, que o sufrágio universal criou, representam-no e atuam em seu nome sob seu controle quase imediato.
Em alguns países existe um poder que, embora seja de alguma forma estranho ao corpo social, age sobre ele e o força a seguir um determinado caminho. Em outros, a força governante está dividida, localizada, ao mesmo tempo, dentro e fora da sociedade. Nada parecido pode ser visto nos Estados Unidos; ali a sociedade se governa por si mesma. Todo o poder está em seu seio, e dificilmente se encontrará um indivíduo que se atreva a conceber, ou, menos ainda, a expressar a ideia de buscá-lo em outro lugar. O povo participa na elaboração de suas leis pela escolha dos legisladores, e na execução das mesmas pela escolha dos agentes do governo executivo; quase se pode dizer que governa a si mesmo, tão fraca e tão restrita é a parte deixada para a administração, tanto as autoridades honram sua origem popular e obedecem ao poder que dela emana. O povo reina sobre o mundo político americano como Deus sobre o universo. Ele é a causa e o fim de todas as coisas; tudo emana dele e tudo nele se absorve.
TOCQUEVILLE, Alexis de. A Democracia na América, Cap. IV
English to Portuguese: Hydropower, explained General field: Tech/Engineering Detailed field: Energy / Power Generation
Source text - English Hydropower, explained
Learn about the benefits and pitfalls of generating electricity from waterways.
By Christina Nunez
Published in National Geographic - May 13, 2019
Humans have been harnessing the energy of river currents for centuries, using water wheels spun by rivers initially to process grains and cloth. Today, hydropower provides about 16 percent of the world's electricity, generating power in all but two U.S. states.
Hydropower became an electricity source in the late 19th century, a few decades after British-American engineer James Francis developed the first modern water turbine. In 1882, the world’s first hydroelectric power plant began operating in the United States along the Fox River in Appleton, Wisconsin.
How hydropower works
A typical hydroelectric plant is a system with three parts: a power plant where the electricity is produced, a dam that can be opened or closed to control water flow, and a reservoir where water is stored. The water behind the dam flows through an intake and pushes against blades in a turbine, causing them to turn. The turbine spins a generator to produce electricity.
The amount of electricity that can be generated depends on how far the water drops and how much water moves through the system. The electricity can be transported through long-distance electric lines to homes, factories, and businesses. Other types of hydropower plants make use of the flow through a waterway without a dam.
The largest hydropower plants
China, Brazil, Canada, the United States, and Russia are the five largest producers of hydropower. The world's largest hydroelectric plant in terms of installed capacity is Three Gorges (Sanxia) on China's Yangtze River, which is 1.4 miles (2.3 kilometers) wide and 607 feet (185 meters) high. The facility that actually generates the most electricity annually is the Itaipu plant situated on the Paraná River between Brazil and Paraguay.
The biggest hydropower plant in the United States is at the Grand Coulee Dam on the Columbia River in Washington, a state that gets about two-thirds of its electricity from hydropower.
Hydropower pros and cons
Hydropower has several advantages. Once a dam has been built and the equipment installed, the energy source—flowing water—is free. It's a clean fuel source renewed by snow and rainfall. Hydropower plants can supply large amounts of electricity, and they are relatively easy to adjust for demand by controlling the flow of water through the turbines.
But big dam projects can disrupt river ecosystems and surrounding communities, harming wildlife and forcing out residents. The Three Gorges Dam, for example, displaced an estimated 1.2 million people and flooded hundreds of villages.
Dams also prevent fish such as salmon from swimming upstream to spawn. While equipment such as fish ladders are designed to help salmon go up and over dams and enter upstream spawning areas, such measures aren't always effective. In some cases, fish are collected and trucked around the obstacles. Still, the presence of hydroelectric dams can often change migration patterns and hurt fish populations. In the Columbia River Basin in the Pacific Northwest, for example, salmon and steelhead have lost access to about 40 percent of their historic habitat because of dams.
Hydropower plants can also cause low dissolved oxygen levels in the water, which is harmful to river habitats. Other wildlife can be affected as well: In Indonesia, a hydroelectric project threatens rare Tapanuli orangutans because it stands to fragment their habitat.
Climate change and the increased risk of drought are also having an impact on the world's hydropower plants. In the western U.S., carbon dioxide emissions over a 15-year period were 100 megatons higher than they normally would have been, according to a 2018 study, as utilities turned to coal and gas to replace hydropower lost to drought.
Even the promise of carbon-free electricity from hydropower has been undermined by revelations that decaying organic material in reservoirs releases methane, a potent greenhouse gas that contributes to global warming.
However, some argue that the environmental impacts of hydroelectric power can be mitigated and remain low compared with burning fossil fuels. In some places, small hydro projects can take advantage of existing water flows or infrastructure. Special water intakes and turbines can help make sure water released from a dam is better aerated to address the problem of low dissolved oxygen. Dams can be planned more strategically to allow fish passages, for example, while water flows at existing dams can be calibrated to give ecosystems more recovery time from flooding cycles. And research continues on ways to make hydropower projects more friendly to the ecosystems around them.
A growing movement is also working to tear down dams that are no longer functioning or needed around the world, with the aim at restoring more natural rivers and the many benefits they provide to wildlife and people, including recreation.
Translation - Portuguese Energia hidrelétrica, explicada
Aprenda sobre os benefícios e armadilhas da geração de eletricidade por meio de cursos d’água.
Por Christina Nunez
Publicado na National Geographic - 13 de maio de 2019
A humanidade tem aproveitado a energia das correntes fluviais durante séculos, inicialmente usando rodas d'água giradas pelos rios para processar grãos e tecidos. Hoje, a energia hidráulica fornece cerca de 16 por cento da eletricidade do mundo, e existem usinas hidrelétricas em todos os estados dos EUA, exceto dois.
A energia da água corrente tornou-se uma fonte de eletricidade no final do século 19, algumas décadas após o engenheiro britânico-americano James Francis desenvolver a primeira turbina hidráulica moderna. Em 1882, a primeira usina hidrelétrica do mundo começou a operar nos Estados Unidos, no curso do Rio Fox, em Appleton, Wisconsin.
Como funciona a energia hidrelétrica
Uma usina hidrelétrica típica é um sistema com três partes: uma usina onde a eletricidade é produzida, uma barragem que pode ser aberta ou fechada para controlar o fluxo de água e um reservatório onde a água é armazenada. A água atrás da barragem flui por uma entrada e empurra as palhetas de uma turbina, fazendo-as girar. A turbina faz girar um gerador para produzir a eletricidade.
A quantidade de eletricidade que pode ser gerada depende da altura de que a água cai e de quanta água se move através do sistema. A eletricidade pode ser transportada a longa distância por linhas de transmissão, para chegar a residências, fábricas e empresas. Outros tipos de usinas hidrelétricas aproveitam o fluxo através de um curso d'água, sem o uso duma barragem.
As maiores usinas hidrelétricas
China, Brasil, Canadá, Estados Unidos e a Rússia são os cinco maiores produtores de energia hidrelétrica. A maior usina hidrelétrica do mundo em termos de capacidade instalada é Três Gargantas (Sanxia), no rio Yangtze da China, que tem 2,3 quilômetros de largura e 185 metros de altura. A instalação que na verdade gera mais eletricidade anualmente é a usina de Itaipu, situada no rio Paraná, entre o Brasil e o Paraguai.
A maior usina hidrelétrica dos Estados Unidos está na represa Grand Coulee, no rio Columbia, em Washington, um estado que obtém cerca de dois terços de sua eletricidade da energia hidráulica.
Prós e contras da energia hidrelétrica
A energia hidrelétrica tem várias vantagens. Depois que uma barragem é construída e o equipamento instalado, a fonte de energia - a água corrente - é gratuita. É uma fonte limpa de combustível, renovada pela neve e pelas chuvas. As usinas hidrelétricas podem fornecer grandes quantidades de eletricidade e elas são relativamente fáceis de ajustar para a demanda, mediante o controle do fluxo de água através das turbinas.
Mas grandes projetos de barragens podem desintegrar ecossistemas fluviais e comunidades vizinhas, prejudicando a vida selvagem e expulsando moradores. A Barragem das Três Gargantas, por exemplo, deslocou cerca de 1,2 milhões de pessoas e inundou centenas de aldeias.
As barragens também impedem peixes como o salmão de nadar contra a corrente até a desova. Embora equipamentos como escadas de peixes sejam projetados para ajudar o salmão a subir pelas represas e entrar nas áreas de desova rio acima, tais medidas nem sempre são eficazes. Em alguns casos, os peixes são coletados e encaminhados em torno dos obstáculos. De todo modo, a presença de barragens hidrelétricas pode frequentemente mudar os padrões de migração e prejudicar as populações de peixes. Na bacia do rio Colúmbia, no noroeste do Pacífico, por exemplo, o salmão e a truta prateada perderam acesso a cerca de 40 por cento de seu habitat histórico por causa de represas.
As usinas hidrelétricas podem também causar baixa nos níveis de oxigênio dissolvido na água, o que é prejudicial para os habitats dos rios. Mais vida selvagem pode também ser afetada: na Indonésia, um projeto hidrelétrico ameaça os raros orangotangos Tapanuli, porque está para fragmentar seu habitat.
As mudanças climáticas e o aumento do risco de seca também estão tendo um impacto nas usinas hidrelétricas do mundo. No oeste dos EUA, as emissões de dióxido de carbono ao longo de um período de 15 anos foram 100 megatons mais altas do que normalmente teriam sido, de acordo com um estudo de 2018, porque as concessionárias voltaram-se para o carvão e o gás, em substituição à energia hidrelétrica perdida com a seca.
Até mesmo a promessa de eletricidade livre de carbono por parte da energia hidrelétrica foi prejudicada por revelações de que a decomposição de material orgânico em reservatórios libera metano, um potente gás de efeito estufa que contribui para o aquecimento global.
No entanto, alguns argumentam que os impactos ambientais da energia hidrelétrica podem ser mitigados e permanecer baixos, em comparação com a queima de combustíveis fósseis. Em alguns lugares, projetos de pequenas hidrelétricas podem tirar proveito dos fluxos de água ou da infraestrutura existentes. Entradas especiais de água e turbinas podem ajudar a garantir que a água liberada de uma barragem seja mais bem aerada, para resolver o problema do baixo oxigênio dissolvido. Barragens podem ser planejadas mais estrategicamente para permitir a passagem de peixes, por exemplo, enquanto fluxos de água pelas barragens existentes podem ser calibrados para dar aos ecossistemas mais tempo de recuperação de ciclos de inundação. E a pesquisa continua sobre maneiras de tornar os projetos hidrelétricos mais amigáveis para os ecossistemas ao seu redor.
Um movimento crescente também está operando mundo afora para derrubar barragens que não estão mais funcionando ou não são necessárias, com o objetivo de restaurar mais rios naturais e os muitos benefícios que eles proporcionam à vida selvagem e às pessoas, incluindo a recreação.
English to Portuguese: How should one read a book? General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - English How Should One Read a Book? (excerpt)
By Virginia Woolf
In the first place, I want to emphasise the note of
interrogation at the end of my title. Even if I could
answer the question for myself, the answer would apply only to me and not to you. The only advice, indeed,
that one person can give another about reading is to
take no advice, to follow your own instincts, to use
your own reason, to come to your own conclusions. If
this is agreed between us, then I feel at liberty to put
forward a few ideas and suggestions because you will
not allow them to fetter that independence which is the
most important quality that a reader can possess. After
all, what laws can be laid down about books? The battle of Waterloo was certainly fought on a certain day;
but is Hamlet a better play than Lear? Nobody can say.
Each must decide that question for himself. To admit
authorities, however heavily furred and gowned, into
our libraries and let them tell us how to read, what to
read, what value to place upon what we read, is to destroy the spirit of freedom which is the breath of those
sanctuaries. Everywhere else we may be bound by laws
and conventions – there we have none.
But to enjoy freedom, if the platitude is pardonable, we have of course to control ourselves. We must not squander our powers, helplessly and ignorantly,
squirting half the house in order to water a single rosebush; we must train them, exactly and powerfully, here
on the very spot. This, it may be, is one of the first difficulties that faces us in a library. What is ‘the very spot’?
There may well seem to be nothing but a conglomeration and huddle of confusion. Poems and novels,
histories and memoirs, dictionaries and blue-books;
books written in all languages by men and women of
all tempers, races, and ages jostle each other on the
shelf. And outside the donkey brays, the women gossip
at the pump, the colts gallop across the fields. Where
are we to begin? How are we to bring order into this
multitudinous chaos and so get the deepest and widest
pleasure from what we read?
It is simple enough to say that since books have
classes – fiction, biography, poetry – we should separate them and take from each what it is right that each
should give us. Yet few people ask from books what
books can give us. Most commonly we come to books
with blurred and divided minds, asking of fiction that
it shall be true, of poetry that it shall be false, of biography that it shall be flattering, of history that it shall
enforce our own prejudices. If we could banish all such
preconceptions when we read, that would be an admirable beginning. Do not dictate to your author; try to
become him. Be his fellow-worker and accomplice. If
you hang back, and reserve and criticise at first, you are
preventing yourself from getting the fullest possible value from what you read. But if you open your mind
as widely as possible, then signs and hints of almost
imperceptible fineness, from the twist and turn of the
first sentences, will bring you into the presence of a
human being unlike any other. Steep yourself in this,
acquaint yourself with this, and soon you will find that
your author is giving you, or attempting to give you,
something far more definite. The thirty-two chapters
of a novel – if we consider how to read a novel first –
are an attempt to make something as formed and controlled as a building: but words are more impalpable
than bricks; reading is a longer and more complicated
process than seeing. Perhaps the quickest way to understand the elements of what a novelist is doing is not
to read, but to write; to make your own experiment
with the dangers and difficulties of words. Recall, then,
some event that has left a distinct impression on you –
how at the corner of the street, perhaps, you passed two
people talking. A tree shook; an electric light danced;
the tone of the talk was comic, but also tragic; a whole
vision, an entire conception, seemed contained in that
moment.
Translation - Portuguese COMO SE DEVE LER UM LIVRO? (excerto)
Virginia Woolf
Tradução de Marcos Maldonado Roland
Em primeiro lugar, quero sublinhar o sinal de interrogação no final do meu título. Ainda que eu pudesse responder à pergunta para mim mesma, a resposta só serviria para mim, não para vocês. O único conselho, na verdade, que uma pessoa pode dar a outra sobre leitura é não seguir qualquer conselho, é orientar-se por seus próprios instintos, usar sua própria razão, chegar a suas próprias conclusões. Se quanto a isto estamos de acordo, então me sinto à vontade para apresentar algumas poucas idéias e sugestões, porque vocês não se deixarão acorrentar aquela independência que é a qualidade mais importante que um leitor pode ter. Afinal, que leis podem ser estabelecidas sobre livros? A batalha de Waterloo foi certamente travada num dia determinado; mas seria Hamlet uma peça melhor que Rei Lear? Ninguém pode afirmar. Cada um deve resolver tal questão por si próprio. Aceitar autoridades, ainda que pesadamente encasacadas e togadas, em nossas bibliotecas e permitir-lhes que nos digam como ler, o que ler, que avaliação dar ao que lemos, significa destruir o espírito de liberdade que é o alento de tais santuários. Em qualquer outro lugar, podemos ser limitados por leis e convenções – aqui não temos nenhuma.
Mas, se me permitem uma platitude, para gozar da liberdade é claro que temos de nos controlar. Não devemos esbanjar nossas forças atarantada e primitivamente, esguichar água em metade do quintal para molhar uma simples roseira; devemos orientá-las, exata e vigorosamente, para o objetivo preciso. Esta, possivelmente, é uma das primeiras dificuldades que nos enfrenta numa biblioteca. O que é “objetivo preciso”? Pode muito bem parecer que tudo é só um conglomerado, um amontoado de confusão. Poemas e romances, histórias e memórias, dicionários e almanaques; livros escritos em todas as línguas por homens e mulheres de todas as índoles, raças e idades acotovelam-se uns contra os outros na prateleira. E lá fora o burro zurra, as mulheres fofocam junto à bomba d'água, os potros galopam pelos campos. Por onde vamos começar? Como iremos trazer ordem a esse caos multitudinário e assim obter o prazer mais profundo e extenso do que lemos?
É muito simples dizer que por serem os livros divididos em classes – ficção, biografia, poesia – deveríamos assim separá-los e tirar de cada um o que é certo que cada um tem a nos dar. Contudo, poucas pessoas indagam dos livros o que os livros podem nos dar. É mais comum nos aproximarmos deles com mentes ofuscadas e divididas, exigindo da ficção que seja realidade, da poesia que seja falsa, da biografia que seja laudatória, da história que reforce nossos próprios juízos pré-concebidos. Se pudermos abolir todos esses preconceitos quando lermos, seria um admirável começo. Não imponha nada a seu autor; tente colocar-se no seu lugar. Tente ser seu companheiro de trabalho e cúmplice. Se você fica de pé atrás e antes de começar faz reservas e críticas, você está se impedindo de obter o mais completo benefício possível do que lê. Mas se você abre sua mente o mais amplamente possível, então sinais e indicações de quase imperceptível finura, desde o rodeio das primeiras frases, levarão você à presença de um ser humano diferente de qualquer outro. Impregne-se disso, dê-se conta disso, e logo descobrirá que seu autor está lhe dando, ou tentando dar, algo muito mais definido. Os trinta e dois capítulos de um romance – se dirigimos a atenção primeiro a como ler um romance – são uma tentativa de fazer algo tão completo e controlado como um edifício: no entanto, palavras são mais impalpáveis que tijolos; ler é um processo mais longo e complicado que ver. Talvez a forma mais rápida de entender os elementos do que o romancista está fazendo seja não ler, mas escrever; ter sua própria experiência com os perigos e as dificuldades das palavras. Rememore, então, algum evento que deixou uma impressão nítida em você – como, na esquina de uma rua, você passou por duas pessoas conversando. Uma árvore balançou; uma lâmpada elétrica dançou; o tom da conversa era cômico, mas também trágico; toda uma visão, uma inteira concepção, parecia contida naquele momento.
French to Portuguese: Les Phares General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - French Les Phares
De Charles Baudelaire
Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse,
Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer,
Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse,
Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer;
Léonard de Vinci, miroir profond et sombre,
Où des anges charmants, avec un doux souris
Tout chargé de mystère, apparaissent à l'ombre
Des glaciers et des pins qui ferment leur pays;
Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures,
Et d'un grand crucifix décoré seulement,
Où la prière en pleurs s'exhale des ordures,
Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement;
Michel-Ange, lieu vague où l'on voit des Hercules
Se mêler à des Christs, et se lever tout droits
Des fantômes puissants qui dans les crépuscules
Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts;
Colères de boxeur, impudences de faune,
Toi qui sus ramasser la beauté des goujats,
Grand coeur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune,
Puget, mélancolique empereur des forçats;
Watteau, ce carnaval où bien des coeurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant,
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant;
Goya, cauchemar plein de choses inconnues,
De foetus qu'on fait cuire au milieu des sabbats,
De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues,
Pour tenter les démons ajustant bien leurs bas;
Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges,
Ombragé par un bois de sapins toujours vert,
Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges
Passent, comme un soupir étouffé de Weber;
Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum,
Sont un écho redit par mille labyrinthes;
C'est pour les coeurs mortels un divin opium!
C'est un cri répété par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé par mille porte-voix;
C'est un phare allumé sur mille citadelles,
Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois!
Car c'est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité!
Et vient mourir au bord de votre éternité!
Translation - Portuguese Os Faróis
De Charles Baudelaire; tradução de Marcos Maldonado Roland
Rubens, rio do olvido, jardim da preguiça,
almofada de carne onde é proibido amar,
mas onde sem cessar a vida flui e se atiça,
como o ar no azul do céu e a água no azul do mar;
Leonardo, aquele espelho sombrio e profundo,
onde anjos graciosos, com doce sorriso,
repleto de mistério, aos ombros têm, ao fundo,
os gelos e pinhais que cerram seu país;
Rembrandt, grave hospital, santuário de queixas,
com grande crucifixo enfeitado somente,
onde triste oração exala de sujeiras,
e dum sol invernal raiando bruscamente;
Miguel Ângelo, vária arte onde gregos músculos
misturam-se com Cristos, e erguem-se aprumados
fantasmas poderosos, à luz dos crepúsculos,
a sudários rasgar com dedos estirados;
impudências de fauno, iras de boxeador,
tu que soubeste ver o belo nas ralés,
grande e altiva alma, corpo sem cor nem vigor,
Puget, imperador tristonho de galés;
Watteau, um carnaval no qual almas ilustres
qual borboletas erram nesse flamejante,
leve e fresco cenário clareado por lustres,
que à loucura transporta esse baile girante;
Goya, sonho ruim de coisas pressentidas,
de fetos que se queimam durante sabás,
de velhinhas ao espelho e meninas despidas,
com meias justas para tentar Satanás;
Delacroix, esse lago de anjos maus sangrento,
por um verde pinhal todo dia sombreado,
onde bandas estranhas, sob um céu cinzento,
desfilam, como Weber gemendo abafado;
essas maledicências, choros, gritos e hinos,
esses êxtases, ais, blasfêmias e orações,
são eco refletido por mil labirintos;
são divino ópio para mortais corações!
são grito repetido por mil sentinelas,
uma ordem enviada por mil portadores;
luminoso farol para mil cidadelas,
nas selvas um clamor de aflitos caçadores!
são, Senhor, o melhor testemunho deveras
que podemos vos dar de nossa dignidade
este soluço ardente de todas as eras
que vem morrer ao pé de vossa eternidade!
French to Portuguese: Terre des hommes - Préface General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - French Terre des hommes - Préface
De Antoine de Saint-Exupéry
La terre nous en apprend plus long sur nous que tous les livres. Parce qu’elle nous resiste. L’homme se découvre quand il se mesure avec l’obstacle. Mais, pour l’atteindre, il lui faut un rabot, ou une charrue. Le paysan, dans son labour, arrache peu à peu quelques secrets à la nature, et la verité qu’il dégage est universelle. De même l’avion, l’outil des lignes aériennes, mêle l’homme à tous les vieux problèmes.
J’ai toujours, devant les yeux, l’image de ma première nuit de vol en Argentine, une nuit sombre où scintillaient seules, comme des étoiles, les rares lumières éparses dans la plaine.
Chacune signalait, dans cet océan de ténébres, le miracle d’une conscience. Dans ce foyer, on lisait, on réfléchissait, on poursuivait des confidences. Dans cet autre, peut-être, on cherchait à sonder l’espace, on s’usait en calculs sur la nébuleuse d’Andromède. Là on amait. De loin en loin luisaient ces feux dans la campagne qui réclamaient leur nourriture. Jusqu’aux plus discrets, celui du poète, de l’instituteur, du charpentier. Mais parmi ces étoiles vivantes, combien de fenêtres fermées, combien d’étoiles éteintes, combien d’hommes endormis...
Il faut bien tenter de se rejoindre. Il faut bien essayer de communiquer avec quelques-uns de ces feus qui brûlent de loin en loin dans la campagne.
Translation - Portuguese Terra dos Homens – Prefácio
De Antoine de Saint-Exupéry – Tradução de Marcos Maldonado Roland
A terra nos ensina mais sobre nós que todos os livros. Porque ela nos resiste. O homem se descobre quando se mede com o obstáculo. Mas, para abordá-lo, ele precisa de uma plaina, ou uma charrua. O camponês, na sua labuta, arranca pouco a pouco alguns segredos à natureza, e a verdade que ele extrai é universal. Assim o avião, ferramenta das linhas aéreas, envolve o homem em todos os velhos problemas.
Tenho sempre diante dos olhos a imagem de minha primeira noite de voo na Argentina, uma noite escura em que cintilavam sós, como estrelas, raras nesgas de luz esparsas na planície.
Cada uma assinalava, nesse oceano de trevas, o milagre de uma consciência. Nesta casa, alguém lia, refletia, fazia confidências. Naquela outra, talvez, alguém sondava o espaço, consumia-se em cálculos sobre a nebulosa de Andrômeda. Mais além se fazia o amor. De longe em longe luziam esses fogos na campanha, reclamando seu alimento. Até os mais discretos, do poeta, do professor, do carpinteiro. Mas entre essas estrelas vivas, quantas janelas fechadas, quantas estrelas extintas, quantos homens adormecidos...
É preciso a gente tentar se reunir. É preciso a gente tentar se comunicar com alguns desses fogos que ardem de longe em longe na campanha.
Portuguese to English: Impressões da Copa do Mundo no Brasil (excerto) General field: Other Detailed field: Sports / Fitness / Recreation
Source text - Portuguese IMPRESSÕES DA COPA DO MUNDO NO BRASIL (excerto de artigo publicado, em sérvio, no jornal Politika, de Belgrado, em 19/07/2014)
A COPA DA HOSPITALIDADE
Enfim, a Copa do Mundo de 2014 ingressou no tesouro da memória dos amantes do futebol. Não só destes, mas também daqueles que simplesmente entram na onda dos grandes eventos esportivos que galvanizam a atenção geral, buscando fazer parte desses momentos especiais em que os povos do mundo se reúnem ao redor das mesmas imagens, emocionando-se, alegrando-se e sofrendo pelas mesmas vicissitudes de atletas que lutam por um objetivo simbólico, no caso do futebol, o de fazer uma bola cruzar a linha do gol. Como diria o poeta, “Não podemos acusar de primitivismo aos que se satisfazem com esse resultado ideal.”
Parafraseando o mesmo poeta, o brasileiro Carlos Drummond de Andrade, gostaríamos talvez que alguém dissesse, à maneira de Homero: “quando Arjel Robben de pés ligeiros partiu com a cobiçada esfera submissa a sua chuteira esquerda de brancas travas, logo o implacável Javier Mascherano, chefe de guerreiros, partiu em seu encalço e, deslizando pela grama verde-escura de Itaquera, logrou desviar o alado balão que já partia certeiro em direção ao arco argentino”. Ou: “respirações se interromperam no vetusto Maracanã de altas torres luminosas quando o habilidoso Lionel Messi, de pernas curtas e robustas, avançou e disparou o tiro que seria fatal contra a meta defendida pelo altaneiro guardião Manuel Neuer, de mãos gigantes, mas Palas Atena, disfarçada em suave lufada de vento, soprou a bola para alguns centímetros fora do branco retângulo”. Ou ainda: “o solerte Luiz Suárez, de grandes e alvos dentes, arremeteu feroz contra o ombro do belicoso Chiellini, que ao solo tombou siderado pelo golpe imprevisto”. Ou, tragicamente: “no acampamento brasileiro, chorava-se ainda a queda do doce guerreiro Neymar, mil vezes descrita em murmúrio por gargantas secas e incrédulas, quando foi dado o sinal para a batalha contra o exército de teutões, que veio e disseminou a peste e a destruição entre os devastados compatriotas do divino Pelé”.
Homeros não existem mais, e o futebol tem seu próprio linguajar técnico, que não veste lendas épicas, mas meramente tenta racionalizar e quando muito adornar as impressões deixadas e reproduzidas pelas imagens televisivas. Contudo, foi um valor tipicamente grego que caracterizou mais que nenhum outro o espírito desta Copa que se jogou no Brasil: a hospitalidade. Uma pesquisa conduzida pelo Instituto Datafolha, ligado ao jornal diário Folha de S. Paulo, um dos mais prestigiosos e lidos do País, indicou que, para 95% dos estrangeiros entrevistados, a recepção que tiveram no Brasil foi excelente ou boa; para 4% deles, a recepção foi regular; e apenas 1% considerou ruim ou péssima a hospitalidade dos brasileiros. Muito boa também foi a opinião dos visitantes sobre a organização da Copa do Mundo: 83% consideraram-na excelente ou boa e 12% regular; apenas 3% julgaram-na pobre ou ruim. Muito interessante também foi a resposta dada quando lhes foi perguntado se, após os poucos dias passados no Brasil, gostariam de viver aqui: 69% responderam que sim! Vale acrescentar que 61% dos entrevistados visitavam o País pela primeira vez.
Outros aspectos muito bem avaliados pelos turistas foram a qualidade do transporte público para as arenas (boa ou excelente para 76%) e a segurança e conforto oferecida pelos estádios (boa ou excelente para 92%). Nem tudo foram elogios, contudo. Número significativo de turistas reclamou do alto custo de vida (29% consideraram-no ruim ou terrível), enquanto 18% lamentaram a pobreza e a desigualdade social e, correlatamente, 16% sentiram-se inseguros.
Os pesquisadores ouviram 2.209 estrangeiros de 60 países diferentes entre os dias 1º e 11 de julho. Note-se que, segundo o Ministério do Turismo, cerca de um milhão de estrangeiros de 203 países vieram ao Brasil para a Copa do Mundo.
Translation - English IMPRESSIONS OF THE WORLD CUP IN BRAZIL (excerpt from an article published in Serbian, in the newspaper Politika from Belgrade, on 7/19/2014)
THE CUP OF THE HOSPITALITY
Finally, the World Cup 2014 belongs to the treasure of the memory of football lovers. Maybe not only of these, but also of those who simply come in the wave of major sporting events that galvanize widespread attention, those who want to be part of these special times when the peoples of the world gather around the same images, thrilling up, rejoicing and suffering from the same vicissitudes of athletes fighting for a symbolic purpose, in the case of football, to make a ball cross the goal line. As the poet would say, "We can not accuse of primitivism those who are satisfied with this ideal outcome."
Paraphrasing the same poet, the Brazilian Carlos Drummond de Andrade, perhaps someone would like to say, in the manner of Homer: "when Arjel Robben of the swift feet rushed with the coveted ball submissive to his left boot of white studs, then the relentless Javier Mascherano, head of warriors, set out on his trail, and sliding by the dark green grass of Itaquera, succeeded in diverting the winged balloon that was leaving rightly towards the Argentine goal". Or: "breaths interrupted in the old Maracanã of high light towers when the artful Lionel Messi, of short and sturdy legs, moved forward and fired the shot that could be fatal against the goal defended by the towering goalkeeper Manuel Neuer, of giant hands, but Pallas Athene, disguised in gentle gust of wind, blew the ball a few inches off the white rectangle". Or: "the crafty Luiz Suarez, of large white teeth, fiercely lashed out against the belligerent defender Chiellini, who fell to the ground stunned by the unanticipated blow." Or, more dramatic: " the Brazilian camp was still crying the falling of the sweet warrior Neymar, described in murmur a thousand times by dry unbelieving throats, when the signal was given for battle against the Teutonic army, which came and spread the plague and destruction across the devastated countrymen of the divine Pelé".
Homers do not exist anymore, and football has its own technical language, which not dresses epic legends, but merely tries to rationalize and, if anything, to adorn the impressions made and replayed by television images. However, it was a typical Greek value that featured, more than any other, the spirit of this World Cup which was played in Brazil: hospitality. A survey conducted by Datafolha Institute for the daily newspaper Folha de S. Paulo, one of the most prestigious and read in the country, indicated that for 95% of the foreign respondents, the reception they had in Brazil was excellent or good; for 4% of them, the reception was regular; and only 1% considered poor or very poor the hospitality of the Brazilians. Very good was also the opinion of visitors on the organization of the World Cup: 83% considered it excellent or good and 12% fair; only 3% judged it poor or bad. Very interesting was also the reply when they were asked if, after the few days spent in Brazil, would like to live here: 69% said yes! It is worth adding that 61% of the respondents visited the country for the first time.
Other aspects very well evaluated by the tourists were the quality of public transportation for the arenas (good or excellent for 76%) and the safety and comfort offered by the stadiums (good or excellent for 92%). It was not all praise, however. Significant number of tourists complained about the high cost of living (29% considered it bad or terrible), while 18% complained of poverty and social inequality and, relatedly, 16% felt unsafe.
The researchers heard 2,209 foreigners from 60 different countries between 1st and 11th July. Note that, according to the Ministry of Tourism, about one million foreigners from 203 countries came to Brazil for the World Cup.
French to Portuguese: Sur la lecture (extrait) General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - French Sur la lecture (extrait)
De Marcel Proust, 1906
Il n’y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré. Tout ce qui, semblait-il, les remplissait pour les autres, et que nous écartions comme un obstacle vulgaire à un plaisir divin: le jeu pour lequel un ami venait nous chercher au passage le plus intéressant, l’abeille ou le rayon de soleil gênants qui nous forçaient à lever les yeux de la page ou à changer de place, les provisions de goûter qu’on nous avait fait emporter et que nous laissions à côté de nous sur le banc, sans y toucher, tandis que, audessus de notre tête, le soleil diminuait de force dans le ciel bleu, le dîner pour lequel il avait fallu rentrer et où nous ne pensions qu’à monter finir, tout de suite après, le chapitre interrompu, tout cela, dont la lecture aurait dû nous empêcher de
percevoir autre chose que l’importunité, elle en gravait au contraire en nous un souvenir tellement doux (tellement plus précieux à notre
jugement actuel que ce que nous lisions alors avec tant d’amour) que, s’il nous arrive encore aujourd’hui de feuilleter ces livres d’autrefois, ce n’est plus que comme les seuls calendriers que nous ayons gardés des jours enfuis, et avec l’espoir de voir reflétés sur leurs pages les
demeures et les étangs qui n’existent plus.
Translation - Portuguese Sobre a leitura (excerto)
De Marcel Proust, 1906
Não há talvez dias de nossa infância que tenhamos tão plenamente vivido como aqueles que acreditamos ter deixado passar sem vivê-los, aqueles que passamos com um livro preferido. Tudo o que, parecia, os preenchia para os outros, e que descartávamos como um obstáculo vulgar a um prazer divino: o jogo para o qual um amigo vinha nos procurar na passagem mais interessante, a abelha ou o raio de sol importunos que nos forçavam a levantar os olhos da página ou a mudar de lugar, os petiscos que alguém nos havia feito servir e que deixávamos a nosso lado sobre o banco, sem os tocar, enquanto que, acima de nossa cabeça, o sol diminuía de intensidade no céu azul, o jantar para o qual tinha sido preciso entrar e durante o qual pensávamos apenas em conseguir terminar, logo após, o capítulo interrompido, tudo isso, de que a leitura nos tinha impedido perceber outra coisa que a importunidade, ela disso gravava ao contrário, em nós, uma lembrança de tal forma doce (de tal forma mais preciosa a nosso julgamento atual que o que líamos então com amor) que, se nos ocorre ainda hoje folhear esses livros de outrora, isto não representa mais que os simples calendários que guardamos dos dias fugidios, com a esperança de ver refletidas em suas páginas as moradas e seus pequenos lagos que não existem mais.
Portuguese to French: Balada General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - Portuguese Balada
De Mario Faustino
(Em memória de um poeta suicida)
Não conseguiu firmar o nobre pacto
Entre o cosmos sangrento e a alma pura.
Porém, não se dobrou perante o facto
Da vitória do caos sobre a vontade
Augusta de ordenar a criatura
Ao menos: luz ao sul da tempestade.
Gladiador defunto mas intacto
(Tanta violência, mas tanta ternura)
Jogou-se contra um mar de sofrimentos
Não para pôr-lhe fim, Hamlet, e sim
Para afirmar-se além de seus tormentos
De monstros cegos contra um só delfim,
Frágil porém vidente, morto ao som
De vagas de verdade e de loucura.
Bateu-se delicado e fino, com
Tanta violência, mas tanta ternura!
Cruel foi teu triunfo, torpe mar.
Celebrara-te tanto, te adorava
Do fundo atroz à superfície, altar
De seus deuses solares – tanto amava
Teu dorso cavalgado de tortura!
Com que fervor enfim te penetrou
No mergulho fatal com que mostrou
Tanta violência, mas tanta ternura!
Envoi
Senhor, que perdão tem o meu amigo
Por tão clara aventura, mas tão dura?
Não está mais comigo. Nem con Tigo:
Tanta violência. Mas tanta ternura.
Translation - French Ballade
De Mário Faustino - traduction de Marcos Maldonado Roland
À la mémoire d’un poète suicide
Il n’avait pas signé le noble pacte
Du cosmos sanglant avec l’âme pure.
Mais il n’est pas plié devant le fait
Du chaos triomphant sur l’imposante
Volonté d’ordonner, la créature,
Au moins: lumière au sud de la tourmente.
Gladiateur défunt pourtant intact
(Tant de violence, mais tant de tendresse).
Il perça la mer pleine de souffrances
Non pour les finir, Hamlet, mais afin
De s’élever en haut de ses tourments
D’aveugles monstres contre un seul dauphin;
Fragile, mais voyant, il est mort entre
Vagues de vérité et de démence.
Il lutta doucement, avec finesse:
Tant de violence, mais tant de tendresse!
Ton triomphe fut sale, ô mer cruelle
Il te célébrait tant, il t’adorait
Du fond atroce à la surface, autel
De tous ses dieux solaires – tant il aimait
Ton dos si chevauché par la torture!
Avec quelle ferveur il te perça
Dans le plongeon fatal qui exposa
Tant de violence, mais tant de tendresse!
Envoi
Mon Seigneur, quel pardon il peut avoir
De si claire aventure, mais si dure?
Oh! Il n’est plus chez moi. Ni est chez Toi:
Tant de violence. Mais tant de tendresse.
More
Less
Translation education
Other - Alliance Française de Paris
Experience
Years of experience: 20. Registered at ProZ.com: Apr 2021.
Portuguese to French (Diplôme de Hautes Études Françaises, option Traduction / Interprétariat, de l'Alliance Française, verified) French to Portuguese (Diplôme de Hautes Études Françaises, option Traduction / Interprétariat, de l'Alliance Française, verified) French (France: Alliance Française de Paris, verified) Portuguese (Brazil: Especialização em Língua Portuguesa, Instituto a Voz do Mestre)
Only recently I started working as a freelance translator, but I
have a long history with foreign languages learning and translation. I
have been doing technical and journalistic translation, as a tool to perform my
professional activities, but also literary translation, mostly as a hobby to
which I have been dedicating myself for more than twenty years. I have a
published literary translation from English into Portuguese: the novella The
Golden Lotus of the Blue Sea, by Shrii Prabhat Rainjan Sarkar.
My background, my professional experience and my personal interests are
eclectic. I started in a technical career (engineering), but then I
extended my horizons to the social sciences (classical political economy), tax
law, the Portuguese language (which I know deeply) and the learning and use of
other languages. For many years I have been cultivating a hobby that has
made me meet people all over the world and visit several countries: the game of
chess.
I have travelled abroad about thirty times, mostly to Europe. I lived
two months in Paris, France, three months in Berlin, Germany, and a total
period, adding several stays, of one and a half year in Belgrade, Serbia. I
have a fascination for other countries, other cultures, other languages. I know
some Classical Latin, Classical Greek, German, Italian, Spanish, Serbian,
Russian, of course Spanish, besides the two foreign languages I master in
reading and writing: English and French.
My approach as a translator is based on two premises: the first is that,
in order to translate a text, I must first understand it as thoroughly as
possible. I don't translate what I don't understand. I don't
translate isolated words, I translate global meanings. The second premise
expresses my mission as a translator: to make the final recipient of the
message, the reader-user of the translated text, understand precisely what I
have understood in the text. To carry out this mission of well
communicating, I have developed for decades - especially in my native language,
Portuguese - the ability to construct phrases, to know how to transmit the same
content in many different ways, adapting the tone, the style, the lexicon, the jargon
to the branch of knowledge involved, to the specifics of the target audience,
to the standardized language of the environment and the people the message is
intended for.
I translate almost exclusively into my native language, Portuguese. However,
I can also accept translating from
Portuguese into English and French, provided that my work will be reviewed by
another translator who knows the language pair in contact and who is a native
speaker of the target language. I do believe that very good translations can be achieved by joining efforts of native
speakers of both source and target languages, especially if the project's
organizational structure provides effective collaboration and exchange of ideas
between the professionals.