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32nd Translation Contest: "Movie night" » English to French » Entry by Arthur Brodmann


Source text in English

Translation by Arthur Brodmann (#37031)

To say that I was compelled by Parasite from start to finish is an understatement; its filming style with tracking shots are enthralling. Having watched several Korean films during the London Korean Film Festival, I was familiar with the usual genres employed in such films but Parasite seemed to defy them all! Parasite is comedic, in a quirky way, it is also a thriller, straddles class divisions and also depicts a family tale amongst other genres and is therefore likely to appeal to all ages.

Parasite truly deserves to be watched in a cinema to appreciate its nuances and the stylish cinematography. As a summary, to avoid spoilers, Parasite tells the tale of the interaction between the Park family and the Kim’s, an unemployed family, whose contrasting worlds collide with long lasting consequences.

[...]Bong Joon-Ho manages to pique the audience’s interest with brightly lit shots coupled with the effective use of indoor space, and it is surprising to realise, after the film’s 2 hour 12 minute length, that most of the scenes occur within the Park family’s home. The mundane elements of domesticity are displayed with an intriguing perspective showcasing Bong Joon-Ho’s flair. It is a slow burner but you will revel in its beauty and ingenuity as Parasite convinces that it operates solely on one level but it is in fact multi-layered and depicts social realism with empathy and pathos.

The cast are beguiling to watch, every facial movement and action is accentuated, even the mere act of walking up or down stairs can convey hidden meaning, which the camera fragments. Levels of unease are also created by virtue of that effective use of space with unusual camera angles and dramatic weather conditions ratcheting up that sensation. There is a surreal nature to Parasite, which its score emphasises, and furthermore the film adopts elements of the absurd devised in such an ingenious way which is truly cinematic magic. Parasite’s apparent eeriness will certainly keep you riveted and would not feel alien to the Twilight Zone school of filmmaking.

The actors are very impressive and add breadth to their roles creating relatability whilst seeming effortlessly cool. When Ki-Woo and Ki-Jeong Kim were working within the Park family home as private tutors they certainly epitomised this level of nonchalant, understated authority creating an aura of mysticism with the unspoken, almost mythical, tutoring techniques employed. Quite simply, the actors Park So-Dam and Choi Woo-Sik, as Ki-Woo and Ki-Jeong, are compelling to watch in the different directions that Parasite follows and they carry these performances seamlessly thereby inviting the audience to be on their side.

[...]Parasite is a remarkable piece of extremely skilful filmmaking, it is simply a must see film, and so I am looking forward to re-watching the film on its UK general release date.
Dire que j’étais captivé par Parasite du début à la fin est un mot faible ; son style cinématographique avec travellings est fascinant. Ayant vu plusieurs films coréens au Festival du film coréen de Londres, je connaissais bien les genres habituellement utilisés dans ces films, mais Parasite semblait tous les défier ! Parasite est humoristique, de façon décalée, c’est aussi un thriller qui se joue des différences de classes, tout en représentant une histoire familiale entre autre genres et s’adresse, par conséquent, à toutes les générations.

Parasite mérite vraiment d’être vu en salle pour apprécier ses nuances et son élégance cinématographique. Pour résumer sans trop en dire, Parasite raconte l’histoire des interactions entre la famille Park et les Kim, une famille de chômeurs, dont les univers se heurtent à des conséquences à long terme.

[...] Bong Joon-Ho parvient à piquer la curiosité du public, avec des plans très lumineux qui utilisent efficacement l’espace intérieur et il est surprenant de constater, au bout des 2 heures 12 du film, que la plupart des scènes se déroulent dans la maison familiale des Park. Les éléments mondains de la vie de famille sont présentés sous une perspective intrigante, illustration du style de Bong Joon-Ho. Ce film est un diesel, mais vous vous délecterez de sa beauté et de son ingéniosité, car Parasite convainc qu’il opère sur un seul niveau, mais en comporte en réalité plusieurs et représente le réalisme social avec empathie et pathos.

Le casting est séduisant, tous les mouvements du visage et actions sont accentués, le simple fait de monter et descendre des escaliers peut même communiquer un sens caché, que la caméra fragmente. Des niveaux de malaise sont aussi créés par cette utilisation efficace de l’espace, avec des angles de caméra atypiques et des conditions climatiques extrêmes qui accentuent cette sensation. Parasite est d’une nature surréaliste, soulignée par sa musique, d'ailleurs, le film adopte des éléments de l’absurde répartis de façon très ingénieuse qui relève vraiment de la magie cinématographique. L’aspect inquiétant de Parasite vous fascinera à coup sûr, non sans rappeler l’école de réalisation de La Quatrième Dimension.

Les acteurs sont très impressionnants et donnent de l’ampleur à leurs rôles, tout en inspirant confiance de façon cool et simple. Lorsque Ki-Woo et Ki-Jeong Kim travaillaient dans la maison de famille des Park comme précepteurs, ils incarnaient certainement ce niveau d’autorité nonchalante et discrète, créant une aura de mysticisme par l’utilisation de techniques de tutorat tacites, presque mythiques. Tout simplement, les acteurs Park So-Dam et Choi Woo-Sik, à l'image de Ki-Woo et Ki-Jeong, sont captivants à observer dans les différentes directions que prend Parasite, et les artistes accomplissent ces performances en toute simplicité, invitant donc le public à être à leurs côtés.

[...] Parasite est une œuvre remarquable, extrêmement bien réalisée, c’est tout bonnement un film à ne pas manquer, que j'ai donc hâte de revoir à sa sortie au Royaume-Uni.


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