This site uses cookies.
Some of these cookies are essential to the operation of the site,
while others help to improve your experience by providing insights into how the site is being used.
For more information, please see the ProZ.com privacy policy.
Freelance translator and/or interpreter, Verified site user
Data security
This person has a SecurePRO™ card. Because this person is not a ProZ.com Plus subscriber, to view his or her SecurePRO™ card you must be a ProZ.com Business member or Plus subscriber.
Affiliations
This person is not affiliated with any business or Blue Board record at ProZ.com.
Spanish to French: La perspectiva de género en los programas y servicios de drogodependencias General field: Other Detailed field: International Org/Dev/Coop
Source text - Spanish En la red de violencia doméstica a nivel de Estado Español todavía no contamos con datos claros sobre la prevalencia de mujeres consumidoras, pero por investigaciones anteriores se conoce que una mujer que sufre violencia tiene 15 veces más probabilidades de sufrir abuso a substancias psicoactivas legales o ilegales (Shipway, 2004). En las usuarias víctimas de violencia suele encontrarse mucha ocultación del consumo por miedo a perder la custodia de los/las hijos/as, por miedo al rechazo familiar y otras situaciones asociadas. La mayoría de los estudios señalan que un 10% de las mujeres que sufren maltrato abusan de alguna substancia como estrategia de afrontamiento (Villavicencio, C. y Herranz, S., 2015). La coexistencia de ambas problemáticas, derivan habitualmente en mayores problemas médicos, mayor aislamiento social y familiar, dependencia económica y sobre todo mayores responsabilidades familiares que implican una gran barrera en el acceso y permanencia en determinados tratamientos (Altell G., 2011). Respecto a la heterogeneidad de situaciones se observa que la mujer puede utilizar el abuso de substancias como estrategia de afrontamiento de la violencia vivida en el entorno doméstico. Otra variante seria que el consumo sea anterior al inicio de la relación violenta, lo que la sitúa en una posición de mayor vulnerabilidad ante el agresor, ya que las agresiones suelen estar justificadas por la adicción de la mujer. También es posible encontrar casos en lo que las mujeres se inician en el consumo/ abuso de la substancia inducidas por sus parejas agresoras/consumidoras.
Es necesario señalar las complejidades que implica el trabajo con mujeres drogodependientes y no encasillarles en un único perfil, la evaluación de cada caso determinará las prioridades y las posibilidades de actuación como las líneas de intervención multidisciplinares y coordinadas. En cuanto al equipo, los recursos de atención a las drogodependencias cuentan con equipos multidisciplinares, lo cual es una gran ventaja a la hora de dar un servició integral a la recuperación, pero para ello es necesario que las personas que intervienen con las usuarias que presentan problemas de consumo y sobreviven a las violencias, tengan formación en clave de género lo cual ayudaría a realizar una mejor detección del problema y diseñar intervenciones más eficaces y justas. Ruiz-Jarabo y Blanco (2004), señalan que los/las profesionales que trabajamos con usuarias en estas situaciones debemos reflexionar sobre los siguientes aspectos para dar una mejor atención basado en un proceso vivencial: Reflexionar sobre lo que significa ser hombre y ser mujer, sobre nuestros propios prejuicios, sobre las diferencias, desigualdades y lo que estas implican. También reflexionar sobre la violencia, como experiencia en nuestras propias vidas. Tener presente en el proceso terapéutico que la separación de una pareja maltratadora y la recuperación personal de la mujer, constituye un proceso muy largo y difícil. Por otra parte, como en todo proceso terapéutico, pero muy especialmente en este contexto, cuidar al máximo las habilidades de escucha, empatía y la actitud de respeto y de credibilidad hacia la mujer que acude en busca de ayuda, sea por su problema de drogodependencia, por su situación de maltrato o por las consecuencias que ambas situaciones suponen para ella. Agregaríamos también la necesidad de conocer los protocolos, recursos y trabajar en red con otros dispositivos para ofrecer una efectiva atención integral.
Translation - French Au sein du réseau des violences domestiques espagnol nous n'avons pas encore de données sur la prévalence de femmes consommatrices, mais grâce aux recherches antérieures, nous savons qu'une femme qui subit des violences a 15 fois plus de risques de consommer des substances psychoactives légales ou illégales en excès (Shipway, 2004). Les consommatrices victimes de violences ont l'habitude de dissimuler leurs habitudes de consommation par peur de perdre la garde de leurs enfants, par crainte du rejet familial, et autres problèmes associés. La majorité des études indiquent que pour 10 % des femmes victimes de violences, la consommation d'une substance psychoactive est une stratégie d'adaptation (Villavicencio, C. y Herranz, S. 2015). La coexistence de ces deux problématiques engendre habituellement des problèmes médicaux plus sérieux, un isolement social et familial plus important, une dépendance économique, et surtout, des responsabilités familiales croissantes qui freinent l'accès à des traitements spécifiques et à leur maintien dans le temps (Altell G. 2011). Quant à la diversité des situations, on observe que l'usage excessif de substances psychoactives par la femme peut être une stratégie d'adaptation à la violence vécue dans le cercle privé. Une autre variante pourrait être que la consommation soit antérieure à la relation violente, ce qui la place dans une position de plus grande vulnérabilité face à l'agresseur, puisque les agressions ont tendance à être justifiées par l'addiction de la femme. On peut également rencontrer des cas où les femmes s'initient à la consommation/l'abus de substances psychoactives suite à des incitations de la part de leurs conjoints agresseurs/consommateurs.
Il est nécessaire de signaler les complexités liées au travail avec des femmes toxicomanes et de ne pas les catégoriser en un profil unique. L'évaluation de chaque cas déterminera les priorités et les possibilités d'action, ainsi que les démarches à entreprendre selon une approche pluridisciplinaire et coordonnée. Quant à l'équipe, elle dispose de ressources en matière de soins pour les dépendances aux drogues, telles que des équipes pluridisciplinaires, avantage non négligeable qui participe efficacement au rétablissement. Cependant, il est nécessaire pour cela que les personnes qui interviennent auprès des utilisatrices qui présentent des problèmes de consommation et qui survivent aux violences, soient formées sur les problématiques de genre afin de réaliser un meilleur diagnostic du problème et mettre en place les actions les plus efficaces et les plus justes. Dans une publication de 2004, les auteures Ruiz-Jarabo et Blanco, indiquent : « en tant que professionnels travaillant avec des utilisatrices confrontées à ces situations, nous avons le devoir de réfléchir aux éléments suivants pour apporter un service basé sur l'expérience vécue : réfléchir sur ce que signifie être un homme et être une femme, sur nos propres préjugés, sur les différences, les inégalités et ce qu'elles engendrent. Réfléchir également sur la violence, en tant qu'expérience dans nos propres vies. Prendre en considération, lors du processus thérapeutique, que la séparation avec le conjoint violent et le rétablissement de la femme est un processus long et difficile. D'autre part, comme pour tout traitement, mais particulièrement dans ce contexte, être attentifs aux capacités d'écoute, d'empathie, avoir un comportement respectueux, et ne pas remettre en cause le récit de la femme qui vient demander de l'aide, que ce soit pour un problème de toxicomanie, pour une situation de maltraitance, ou pour les conséquences que ces deux situations entraînent pour elle. À cela s'ajoute également la nécessité de connaître les protocoles et les ressources, et de travailler en collaboration avec d'autres dispositifs pour offrir un service global efficace.
More
Less
Translation education
Master's degree - Université de Nantes
Experience
Years of experience: 10. Registered at ProZ.com: Dec 2017.
English to French (Université de Nantes, verified) English to French (Translators without borders) Spanish to French (Translators without borders) Spanish to French (Université de Nantes, verified)
Memberships
N/A
Software
Adobe Acrobat, CafeTran Espresso, Lingotek, MateCat, MemSource Cloud, Microsoft Excel, Microsoft Office Pro, Microsoft Word, Powerpoint, Smartling, Subtitle Edit, Subtitle Editor, Trados Studio, XTM
I graduated in foreign languages (English, Spanish) with a specialization in international trade. (I studied translation during four years at university).
After my Master's degree, I spent 15 years working in the sales departments of various companies. (Foreign Universities partnerships, Nautical Clothing, Medical Equipments, Business Leads in public and private buildings, SaaS, BI, and Software Development).
As a business/marketing/institutions-oriented translator, I am offering relevant translation services for the French audience (corporate communication, marketing, newsletters, training, reports, product descriptions, subtitling, etc.).
I am curious, reliable, and willing to provide the highest quality of work.