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French to English: Extract of film treatment 1 General field: Art/Literary Detailed field: Cinema, Film, TV, Drama
Source text - French Depuis deux ans, l'URSS est au plus mal.
La perestroïka de Gorbatchev n'apporte pas les résultats escomptés. En l’espace de deux ans, le niveau de vie a baissé dramatiquement, des pénuries de biens de consommation sévissent, des conflits ethniques explosent dans tout le pays.
Tiraillé entre le besoin de continuer les réformes et la peur de voir tout l'édifice soviétique s'écrouler, Gorbatchev manœuvre, ce qui lui vaut le surnom de « l'indécis ».
Le 19 août 1991, huit putschistes, représentant les ministères et les services piliers de l’État soviétique (l'industrie militaire, les affaires intérieures, le KGB, la défense), tentent un coup d’État.
Boris Eltsine, l’étoile montante de la politique soviétique, prend la tête des forces qui s'opposent aux putschistes. Il monte sur les barricades et fait face aux chars qui encerclent le parlement (la Maison blanche). Eltsine fait avorter la tentative de coup d’État.
Victoire.
Le 25 décembre 1991, les télévisions du monde entier diffusent l'image du drapeau rouge descendant lentement d'une des tours du Kremlin. L'acte de dissolution de l'URSS vient d'être ratifié. C’est fini.
À partir de cet instant, les changements, à tous les niveaux de la société, se font à une vitesse telle que rares sont ceux qui arrivent à s'y adapter. En quelques semaines, la société soviétique passe d’un système ultra protecteur où l'individu était entièrement pris en charge par l’État, au modèle ultralibéral de « marche ou crève ».
Il n’est plus question de faire preuve d’indécision. En février 1992, face aux pénuries, le nouveau gouvernement libéralise les prix, contrôlés jusqu'alors par l’État. Personne ne sait ce qui va en résulter. Personne n'est encore passé d'une économie centralisée à une économie de marché. Il s'agit de surcroît d'un marché où aucun organisme de contrôle n'existe. Ce sera la jungle !
Le gouvernement donne à sa réforme un nom bien explicite : « La Thérapie de Choc ». Cette « thérapie » permet d'éviter la catastrophe alimentaire, mais conduit à un appauvrissement vertigineux de l'écrasante majorité de la population.
Ceux qui sont descendus, quelques mois plus tôt, dans les rues de Moscou pour soutenir Eltsine et défendre la démocratie, rêvaient d'une société libre et juste. Ils n'ont récolté que la liberté. Ils rêvaient d'une société gouvernée par les intellectuels, ils ont vu apparaître une nouvelle espèce de jeunes loups aux crânes rasés prêts à bâtir leur fortune à la force du poignet.
C’est une libéralisation sans fin, menée tambour battant par Boris Eltsine. Un groupe de parlementaires communistes tente de freiner la course du chef de l’État. Eltsine dissout le parlement qui, par représailles, le démet de ses fonctions présidentielles. Les barricades se dressent à nouveau sur Moscou ; les affrontements sont violents.
Et dans un retournement ironique dont l’Histoire a le secret, en octobre 1993, Eltsine envoie les chars pilonner le parlement. La Maison blanche est incendiée ; les forces spéciales prennent le contrôle du bâtiment. L’ultralibéralisme prévaudra… pour un temps… créant dans la société un désir immense du retour d’un État fort, pavant le chemin de l’ascension au pouvoir de Poutine.
Translation - English For the past two years, the Soviet Union has been in bad shape.
Gorbachev’s policy of perestroika is not bringing the expected results. In the space of two years, the standard of living has dropped dramatically, shortages of consumer goods are rampant, and ethnic conflicts are flaring up all over the country.
Torn between the need to continue with the reforms and fear that the whole Soviet structure might come crashing down, Gorbachev tries to steer a way through, earning him the nickname “the ditherer”.
On 19 August 1991, there is an attempted coup led by eight officials of the key ministries and agencies of the Soviet state, including the Defence Council, Internal Affairs, the KGB and the Defence Ministry.
Boris Yeltsin, the rising star of Soviet politics, takes charge of the forces opposing the coup. He stands on the barricades and faces the tanks that surround the parliament building (the White House). Yeltsin thwarts the coup attempt.
Victory.
On 25 December 1991, the world’s TV stations broadcast the image of the Red Flag being slowly lowered from one of the towers of the Kremlin. The Act of Dissolution of the USSR has just been ratified. It’s over.
From that point on, changes at every level of society come so fast that hardly anyone can manage to adjust to them. In a few weeks, Soviet society shifts from an extremely protective system, where each individual was entirely looked after by the state, to the ultra-liberal “sink or swim” model.
The government can no longer afford to dither. In February 1992, in response to the shortages, they liberalise prices, which have until then been regulated by the state. No one knows how this will turn out. No one has ever shifted from a centrally planned economy to a market economy. What’s more, this is a market with no regulatory bodies at all. It’s the jungle out there!
The government gives its reform a very explicit name: “Shock Therapy.” This “therapy” allows a famine to be averted, but leads to a staggering impoverishment of the overwhelming majority of the population.
The people who were in the streets of Moscow a few months earlier to support Yeltsin and defend democracy were dreaming of a free and fair society. All they got was the freedom. They were dreaming of a society governed by the intelligentsia, but what emerged was a new breed of young turks with shaved heads, ready to build their fortunes from the ground up.
This is boundless liberalisation, with Boris Yeltsin beating the drum. A group of communist parliamentarians tries to slow down the president’s rush to reform. Yeltsin dissolves parliament, which retaliates by removing him from office. The barricades go up again in Moscow and there are violent clashes.
History has a knack for ironic reversals, and in October 1993 Yeltsin sends tanks to shell the parliament. Ultra-liberalism would prevail – for a time – creating a strong desire among the people for the return of a strong state, paving the way for Putin’s rise to power.
French to English: Extract of film treatment 2 General field: Art/Literary Detailed field: Cinema, Film, TV, Drama
Source text - French Lorsqu’il quitte le garage de sa maison, au volant de sa grosse Mercedes, Hans scrute les environs. Il aperçoit Helga au coin d’une rue. Elle semble l’espionner. Il appuie sur l’accélérateur. La voiture s’éloigne.
Ce matin-là, Hans a beau faire comme si de rien n’était, il a du mal à chasser son malaise. Au bureau, il arrive avec un sérieux retard et lors d’un rendez-vous professionnel, s’emporte contre un de ses clients. N’y tenant plus, il finit par appeler Erich, son ami et ex-comparse de la Stasi. Hans se dit alarmé par la venue d’Helga, mais Erich le rassure : Helga ne représente pas le moindre danger… Hans raccroche et regarde par la fenêtre : Helga est assise à la terrasse du café de l’autre côté de la rue…
Un peu plus tard, la secrétaire de l’agence immobilière entre dans le bureau de Hans et lui annonce qu’une certaine Helga Meier demande à le voir. Hans lui ordonne d’imaginer n’importe quel prétexte pour la faire partir. Mais Helga se rend compte du stratagème et entre dans le bureau de force. Le premier face-à-face entre Hans et Helga depuis près de vingt ans est un moment étrange. Helga n’avait pas imaginé à quoi Hans pouvait ressembler, aujourd’hui et lorsqu’elle le découvre, quasiment inchangé, elle est surprise. Hans, très calme, la salue et, feignant d’avoir affaire à une cliente, demande à sa secrétaire de quitter le bureau. Mais la porte refermée, il demande aussitôt à Helga ce qui l’amène. Celle-ci plaisante un peu – elle prétend être en vacances – puis répond sortir de prison. Et comme Hans veut savoir comment elle l’a retrouvé, elle lui demande pourquoi il n’est pas venu à son procès. Hans réplique avoir été bloqué par une grave affaire de famille, mais Helga, refuse de le croire. Elle lui reproche alors non seulement son absence, mais ses conséquences négatives sur l’ensemble du procès. S’il avait témoigné en sa faveur, jamais le verdict n’aurait été si sévère. Hans en doute : présent ou pas, le verdict aurait été le même !
Helga l’interrogeant alors sur sa disparition, le soir de Noël 1979, Hans assure avoir été rappelé à Berlin, avec l’ordre de disparaître sans laisser de traces. Mais Helga lui avoue connaître la vérité. Envoyé à Bruxelles en tant que Roméo, il y a séduit Sabine Brunn, une secrétaire de l’OTAN, pour récolter des informations sur la guerre en Afghanistan. Désarçonné par cette révélation, Hans demande à Helga ce qu’elle veut. Celle-ci lui révèle son vrai but : le procès de Sabine va avoir lieu dans trois jours et elle veut qu’il s’y rende pour témoigner. Hans déclarant qu’il ne pourra pas venir, Helga jure de ne pas quitter Rügen tant qu’elle ne sera pas sûre de le voir au procès ! L’arrivée d’un client interrompt leur conversation. Helga part en laissant l’adresse où il pourra la joindre. Hans reste pétrifié en découvrant où elle loge.
Translation - English When he leaves the garage of the house at the wheel of his huge Mercedes, Hans looks around carefully. He spots Helga on a street corner. She seems to be spying on him. He hits the accelerator and the car speeds off.
That morning Hans may have tried to act like nothing was wrong but he has trouble shrugging off his uneasiness. He arrives very late at the office and during a meeting he loses his temper with one of his clients. He ends up calling Erich, his friend and ex-Stasi sidekick. Hans tells him that Helga turning up worries him but Erich reassures him that Helga is no danger at all. Hans hangs up and looks out of the window. Helga is sitting at an outside table of the café on the other side of the street.
A little later, the secretary of the estate agency comes into Hans's office and tells him that a Helga Meier wishes to see him. Hans tells her to use any pretext to get rid of her, but Helga realises what is going on and barges into the office. The first meeting between Hans and Helga in nearly 20 years is a strange moment. Helga has not thought about how Rudolf might look today and she is surprised to find him almost unchanged. Hans is very calm. He pretends that this is a client and asks his secretary to leave the office. As soon as the door is closed he asks Helga what has brought her here. She jokes that she is here on holiday, but then tells him she has just got out of prison. When Hans wants to know how she tracked him down, she asks him why he didn't come to her trial. Hans says he was held up by a serious family matter but Helga refuses to believe him. She reproaches him not only for not coming but also for the negative effect it had on the whole trial. If he had testified in her favour, the verdict would never have been so harsh. Hans doesn't agree. Whether he had been there or not, the verdict would have been the same!
Helga demands to know about his disappearance on Christmas Eve 1979 and Hans tells her he was recalled to Berlin, with orders to disappear without trace. Helga tells him she knows the truth. He was sent to Brussels as a Romeo, where he seduced Sabine Brunn, a NATO secretary, in order to gain information about the war in Afghanistan. Hans is thrown by this revelation and asks Helga what she wants. She reveals her real goal: Sabine's trial is in three days and she wants Hans to appear and give evidence. Hans declares that he cannot go and Helga swears she will not leave Rügen until she is sure he will be at the trial. Their conversation is interrupted by the arrival of a client. Helga leaves him with the address where he can get hold of her. Hans is petrified when he sees where she is staying.
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