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Italian to French: Sentenza Tribunale per i minoreni - Jugement Tribunal des mineurs General field: Law/Patents Detailed field: Law (general)
Source text - Italian OGGETTO
DICHIARAZIONE GIUDIZIALE DI PATERNITA
dr.ssa XXXXX- presidente
dr. XXXXX- giudice estensore;
dr. XXXXX- giudice onorario;
dr.ssa XXXXX- giudice onorario;
ha pronunciato la seguente sentenza nella causa promossa da XXXXX (in seguito definita anche "ricorrente"), difesa dagli avv. XXXXX e XXXXX contro XXXXX (in seguito definito anche "convenuto"), avente ad oggetto la richiesta di dichiarazione di paternità della minore XXXXX, nata a XXXXX il XXXXX, nei confronti dei sig. XXXXX nato a XXXXX il XXXXX nel quale venivano formulate le seguenti
CONCLUSIONI:
la difesa della parte ricorrente chiedeva:
- accertare e dichiarare che il convenuto sig. XXXXX è il padre naturale della minore nata a XXXXX il XXXXX, con affido esclusivo della minore alla madre;
- ordinare all'Ufficiale di Stato Civile competente di eseguire la prescritta annotazione nell'attà di nascita, disponendo peraltro che la minore non aggiunga il cognome a quello materno;
- determinare l'importo dell'assegno di mantenimento mensile a carico dei convenuto nella misura di Euro 1.000,00 mensili o altra somma maggiore o minore ritenuta di giustizia, non inferiore in ogni caso a Euro 600,00, con decorrenza dalla nascita della minore oltre al rimborso del 50 % delle spese straordinarie sinora sostenute da liquidarsi in via equitativa.
con vittoria di spese, diritti ed onorari di causa.
Parte convenuta non si è mai costituita in giudizio e non ha pertanto presentato conclusioni.
Il Pubblico Ministero esprimeva parere favorevole all'accoglimento del ricorso.
SVOLGIMENTO DEL PROCESSO
Con ricorso depositato il 13 novembre 2009 la sig.ra XXXXX, nella qualità di genitrice esercente la potestà sulla figlia minore XXXXX, chiedeva la pronuncia di sentenza che dichiarasse la paternità in capo al convenuto sig. XXXXX, con l'emissione ex art. 272 c.c. dei provvedimenti necessari per il mantenimento, la condanna del convenuto al versamento in favore della ricorrente di un importo a titolo di rimborso del 50 % delle spese sostenute e la determinazione in assegno mensile da porre a carico del convenuto a titolo di contributo per il mantenimento della minore, nella misura ritenuta di giustizia e comunque non inferiore a Euro 600,00 mensili.
All'udienza di comparizione personale delle parti del 9 febbraio 2010, il Giudice, rilevato l'esito negativo della notifica al convenuto della copia del ricorso e del decreto di fissazione dell'udienza, sia presso il luogo di lavoro, sia presso la dimora conosciuta di XXXXX e l'avvenuta produzione da parte del difensore della ricorrente di comunicazione del Sindaco dei Comune di XXXXX del 15 dicembre 2009 da cui risultava che il sig. XXXXX era inscritto nelle liste elettorali di quel Comune con l'indicazione comunicato dallo stesso XXXXX, fissava una nuova udienza disponendo che parte ricorrente provvedesse alla notifica ai convenuto di copia del ricorso e del verbale di udienza.
Alla successiva udienza del 6 luglio 2010 per il convenuto si presentava l'avv. XXXXX che riferiva di non essere munita di regolare mandato e produceva la stampa di una email ricevuta dal XXXXX che l'autorizzava a rappresentarla all'udienza del 6 luglio 2010, affermava che era impossibilitato a presentarsi personalmente a causa dei suoi impegni professionali e chiedeva, se possibile, un rinvio della trattazione.
Il Giudice incaricato, sentito il difensore della ricorrente che si opponeva al rinvio, dava atto della contumacia del convenuto e dell'esito negativo del tentativo di conciliazione data anche la mancata comparizione personale delle parti.
Con decreto collegiale del 7 ottobre 2010 il Tribunale ammetteva sia l'interrogatorio formale del convenuto sui capitoli numero 1, 2 e 3 formulati nel ricorso introduttivo, sia una consulenza tecnica medico legale sulla compatibilità biologica tra la minore e il convenuto, fissava l'udienza per l'espletamento dell'interrogatorio formale e il conferimento dell'incarico al consulente prof. XXXXX dell'Istituto di Biologia e genetica dell'Università Politecnica delle Marche.
All'udienza del 18 gennaio 2011, fissata per l'espletamento dell'interrogatorio formale, il sig. XXXXX non si è presentato nè ha fatto pervenire comunicazioni di sorta circa eventuali impedimenti; nella stessa udienza- è -stato conferito l'incarico al CTU e il difensore della ricorrente ha prodotto copia di 31 comunicazioni inviate via email, non certificate, che sarebbero state inviate dal convenuto alla ricorrente e copia del curriculum vitae del convenuto.
Translation - French OBJET
DÉCLARATION JUDICIAIRE DE PATERNITÉ
Mme XXXXX- présidente
M. XXXXX- juge rédacteur ;
M. XXXXX- juge honoraire ;
Mme XXXXX- juge honoraire ;
a prononcé le jugement suivant dans la procédure engagée par XXXXX (ci-après également dénommée « requérante »), défendue par Me XXXXX et Me XXXXX contre XXXXX (ci-après également dénommé « défendeur »), portant sur la demande de déclaration de paternité de XXXXX, mineure, née à XXXXX le XXXXX, à l’encontre de M. XXXXX né à XXXXX le XXXXX dans lequel ont été formulées les
CONCLUSIONS suivantes :
la défense de la partie requérante a demandé :
- de vérifier et de déclarer que le défendeur M. XXXXX est le père biologique de la mineure née à XXXXX le XXXXX, avec placement exclusif de la mineure chez la mère ;
- d’enjoindre l’Officier d’État civil compétent d’exécuter l’annotation prescrite sur l’acte de naissance, en prévoyant toutefois que la mineure n’ajoute pas le nom de famille à celui de la mère ;
- de déterminer le montant de la pension alimentaire mensuelle à charge du défendeur à hauteur de 1 000,00 euros mensuels ou d’une autre somme supérieure ou inférieure considérée comme juste et équitable et dans tous les cas d’au moins 600,00 euros, avec effet à partir de la naissance de la mineure en plus du remboursement de 50 % des dépenses extraordinaires engagées jusqu’à présent à liquider de manière équitable ; avec condamnation aux dépens.
La partie requérante ne s’est jamais constituée partie au procès et n’a donc pas présenté de conclusions.
Le Ministère public a exprimé un avis favorable à l’accueil du recours.
DÉROULEMENT DU PROCÈS
Par recours déposé le 13 novembre 2009, Mme XXXXX, en sa qualité de mère exerçant l’autorité parentale sur sa fille mineure XXXXX, a demandé qu’un jugement soit rendu déclarant la paternité du défendeur M. XXXXX, par l’émission en vertu de l’article 272 du Code civil italien des mesures nécessaires pour la subsistance, la condamnation du défendeur au versement en faveur de la requérante d’un montant à titre de remboursement de 50 % des dépenses engagées et la détermination d’une pension mensuelle en faveur de la requérante à titre de contribution pour la subsistance de la mineure, dans une mesure considérée comme juste et équitable et en aucun cas inférieur à 600 euros par mois.
Lors de l’audience de comparution personnelle des parties le 9 février 2010, le juge, après avoir signalé que la notification de la copie du recours et de l’ordonnance de fixation de l’audience de comparution n’a pas pu être remise au défendeur, aussi bien sur son lieu de travail qu’à son domicile connu à XXXXX et que le défendeur de la requérante a dûment produit la communication du maire de XXXXX du 15 décembre 2009 dans laquelle il apparaissait que M. XXXXX était inscrit sur les listes électorales de la municipalité avec une indication communiquée par ce même M. XXXXX, a fixé une nouvelle audience en prévoyant que la partie requérante pourvoit à la notification au défendeur de la copie du recours et du compte-rendu de l’audience.
Lors de l’audience suivante du 6 juillet 2010 Me XXXXX s’est présenté pour le défendeur qui a mentionné ne pas être munie d’un acte judiciaire écrit et a présenté l’impression d’un e-mail reçu de XXXXX qui l’autorisait à le représenter lors de l’audience du 6 juillet 2010. Il affirmait qu’il était dans l’impossibilité de se présenter personnellement en raison de ses engagements professionnels et a demandé, si possible, le renvoi de l’examen.
Le juge chargé de l’affaire, après avoir entendu le défenseur de la requérante qui s’est opposé au renvoi, a donné acte de la non-comparution du défendeur et du résultat négatif de la tentative de conciliation au vu de la non-comparution personnelle des parties.
Par une ordonnance collégiale du 7 octobre 2010 le Tribunal a accueilli tant l’interrogatoire formel du défendeur sur les éléments numéro 1, 2 et 3 formulés dans la requête introductive que l’expertise technique médico-légale concernant la compatibilité biologique entre la mineure et le défendeur, a fixé l’audience pour l’interrogatoire formel et l’octroi du mandat à l’expert M. XXXXX de l’Institut de Biologie et génétique de l’Université Polytechnique des Marches.
Lors de l’audience du 18 janvier 2011, fixée pour l’interrogatoire formel, M. XXXXX ne s’est pas présenté et n’a fait parvenir de communication d’aucune sorte concernant un éventuel empêchement, lors de cette même audience le mandat a été confié au conseiller technique d’office et le défendeur de la requérante a présenté la copie de 31 communications envoyées par e-mail, non certifiées, qui auraient étés envoyées par le défendeur à la requérante ainsi que la copie du curriculum vitæ du défendeur.
Italian to French: Sentenza Corte Suprema di Cassazione - Jugement Cour suprême de cassation General field: Law/Patents Detailed field: Law (general)
Source text - Italian Ne consegue che, con riferimento alla causa di estinzione del reato che interessa nel caso in esame, il giudice ha il potere - dovere di dichiarare la prescrizione non soltanto quando accerti l‘avvenuto decorso del termine stabilito per il reato enunciato nel capo di imputazione, ma anche allorché, restando immutato il fatto che forma oggetto della contestazione, reputi che esso deve essere ricondotto sotto un diverso titolo di reato per il quale la prescrizione è già maturata.
La doverosa dichiarazione di estinzione del reato prescritto non può essere limitata, peraltro, alle ipotesi testé specificate, dato che le medesime esigenze di ordine logico e sistematico impongono che il giudice pronunci il proscioglimento a norma dell‘alt.
129 c.p.p. anche in presenza di una situazione di manifesta e incontrovertibile completezza dimostrativa degli atti, dai quali emergano, "ictu oculi", inoppugnabilmente, precisi e completi elementi di giudizio che rendono certa l‘inesistenza delle aggravanti contestate ovvero che forniscono una base sicura ed indiscutibile per l’’applicazione di circostanze attenuanti (si pensi ai casi di documentata riparazione integrale del danno ex article 62 n. 6 c.p. o di danno patrimoniale di valore irrisorio ex article 62 n. 4 c.p.) ovvero, ancora, che consentono di procedere ad una esauriente valutazione comparativa delle circostanze ai sensi dell‘alt. 69 c.p., senza che residui alcun margine di incertezza.
A fronte di tali situazioni probatorie di immediato e diretto valore dimostrativo, che fanno apparire inutile l‘esigenza di un più pregnante vaglio dibattimentale, non è ipotizzabile alcuna plausibile ragione che possa indurre il giudice ad ignorare le obiettive e sicure emergenze processuali, che reclamano l‘applicazione del principio imperativo del "favor rei" sancito dall‘alt. 129 (esplicitamente richiamatodall‘alt.444, comma 2 c.p.p.), dovendo egli, al contrario, necessariamente tenere conto - dandone adeguata motivazione - dell‘esclusione delle circostanze aggravanti o della sussistenza di circostanze attenuanti e dichiarare l‘estinzione del reato per prescrizione in relazione al più breve termine prescrizionale correlato alla minore pena edittale che ne consegue.
Dai rilievi testé esposti deve inferirsi che il solo fatto che nell‘accordo delle parti siano previste esclusioni di aggravanti o applicazioni di attenuanti non elide né attenua, di per sé, la forza cogente dell‘alt. 129 c.p.p., atteso che, nelle specifiche situazioni prese in considerazione, la pronuncia di proscioglimento é indipendente dalle valutazioni e dalle prospettazioni contenute nelle determinazioni pattizie ed ha come unici referenti l‘obiettiva e definitiva evidenza probatoria degli atti e la soggezione del giudice alla legge, che lo obbliga ad emettere immediato verdetto di proscioglimento: ond‘é che, nelle ipotesi sopra prefigurate, l‘accertamento delle condizioni per il proscioglimento avviene esclusivamente sulla base degli atti e non dell‘accordo strumentale per l‘applicazione della pena.
Translation - French Il en résulte que, en se référant à la cause de l‘extinction du délit qui nous intéresse dans la présente affaire, le juge a le pouvoir - devoir de déclarer la prescription non seulement lorsqu’’il constate‘ la période prévue pour le délit indiqué dans le chef d‘accusation s’’est écoulée, mais également lorsque, le fait faisant l‘objet du procès restant inchangé, il estime qu‘il doit être ramené à un autre type de délit pour lequel la prescription est déjà échue.
Cependant, la déclaration nécessaire d‘extinction du délit prescrit ne peut être limitée à l‘hypothèse détaillée ici, étant donné que ces mêmes exigences d’’ordre logique et systématique exigent du juge qu’’il prononce l‘acquittement en vertu de l’’article 129 C.P.P. y compris si est démontrée de manière évidente et incontestable l‘exhaustivité de l’’affaire, de laquelle ressortent, à première vue et irréfutablement, des éléments précis et complets de jugement qui certifient qu‘il n‘y a pas de circonstances aggravantes contestées ou qui fournissent une base sûre et incontestable pour l‘application des circonstances atténuantes (on pense aux cas documentés de réparation intégrale du préjudice, visé à l‘article 62 n° 6 C.P. ou de dommage de faible valeur conformément à l‘article 62 n° 4 C.P.) ou bien qui permettent également de procéder à une évaluation comparative exhaustive des circonstances en vertu de l’’article
69 C.P., sans laisser place à aucun degré d’’incertitude.
Compte tenu de ces situations probatoires d‘une valeur de démonstration immédiate et directe, qui rendent inutile la nécessité d‘une audience d‘examen plus significative, aucune raison plausible qui pourrait conduire le tribunal à ignorer les situations d‘urgence procédurales objectives et fiables, réclamant l‘application du principe impératif de "favor rei" visé à l‘article 129 (explicitement mentionné à l‘article 444, alinéa 2 C.P.P.) n’’est envisageable, mais doit, au contraire, nécessairement prendre en compte --- en en donnant les justes motifs - l‘exclusion des circonstances aggravantes ou l‘existence de circonstances atténuantes et déclarer l‘extinction du délit par prescription par rapport à la période de prescription la plus courte se rapportant à la plus petite peine encourue qui en résulte.
D‘après les observations énoncées ici, il convient de considérer que le simple fait que ‘soient prévues des exclusions d‘applications aggravantes ou atténuantes dans l‘accord des parties ne supprime pas ni n’’atténue, à lui seul, le caractère obligatoire de l’’article
129 C.P.P., étant donné que, dans les situations spécifiques examinées, la décision d‘acquittement est indépendante des évaluations et des exposés contenus dans les décisions conventionnelles et a pour seuls référents l‘objectivité et la preuve probatoire définitive de l’’affaire ainsi que la soumission du juge au droit, qui l’’oblige à prononcer le verdict d‘acquittement immédiatement : alors que, dans les hypothèses évoquées ci-dessus, l’’évaluation des conditions de l‘acquittement est exclusivement établie sur la base de l’’affaire et non de l‘accord instrumentaire pour l‘application de la peine.
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